Interrogations autour de l’électrique
La peur de la panne
La peur de la panne est l’une des craintes le plus fréquemment soulevées par les automobilistes qui hésitent encore à se convertir à l’achat d’une voiture électrique zéro émission : où et comment recharger sa batterie avant de prendre la route, et par quels moyens se réapprovisionner d’urgence en électricité en cours de trajet ? Dans ce secteur -c’est le cas de le dire ! –, et face aux enjeux posés par la disparition progressive de la voiture thermique, l’infrastructure de recharge publique (en voierie essentiellement) devrait se développer à un rythme accéléré au cours des prochains mois : de 50 000 aujourd’hui (dernier comptage de l’Avere), le réseau devrait passer à 100 000 bornes début 2022, objectif fixé par l’Etat (sans compter bien sûr les initiatives privées avec la démultiplication de prises à domicile, en maison individuelle ou en copropriété).
En dehors des zones urbaines, 100 millions d’euros de subventions ont été débloqués par les pouvoirs publics afin d’équiper toutes les aires de service des autoroutes. Dans la même dynamique, le groupe TotalEnergies avait annoncé en octobre 2021 le déploiement dans l’ensemble de ses stations d’équipements « à haute puissance (entre 50 et 175 kW) » permettant de « retrouver une autonomie de 100 kilomètres en 6 minutes et de recharger environ 80% de la batterie en une vingtaine de minutes » (un site internet comme ChargeMap permet de les localiser facilement).
L’autonomie des véhicules
L’autre problématique très souvent évoquée porte sur l’autonomie des véhicules : la plupart des modèles actuels affichent une capacité de 150 à 600 km en cycle WLTP, soit environ 100 à 500 kilomètres réels, un chiffre bien supérieur aux distances quotidiennes réalisées par les automobilistes français (36 kilomètres en moyenne, soit entre 13 et 14 000 par an, selon le service des données et études statistiques, SDES). Un chiffre qui n’a presque pas évolué depuis 30 ans. Quant aux temps de charge nécessaire, ils dépendent tout à la fois du modèle de la voiture électrique, de la puissance de la borne et de l’état de charge de la batterie. A titre indicatif, ils s’établissent en moyenne entre 3 et 15 heures lorsque le véhicule est branché à une prise renforcée à domicile, de 1 et 6 heures s’il s’agit d’une équipement public, et à 20 minutes si l’opération se déroule dans une station de charge rapide de type TotalEnergie, déjà évoquée.
Les avantages de la conversion à la voiture électrique
Outre la satisfaction que procure l’utilisation d’un véhicule propre et silencieux, plus respectueux de l’environnement et du confort des populations urbaines (une voiture mue par l’électricité ne contribue pas à la pollution sonore), le modèle zéro émission coûte également moins cher à l’entretien : sa mécanique générale comprend un nombre réduit de pièces d’usure et une quantité moindre de consommables. A titre d’exemple, une enquête réalisée fin 2018 par l’UFC-Que Choisir avait estimé à 20,4% en moins le montant des frais annuels pour la maintenance d’une citadine Zoé par rapport à une Clio essence. La même étude calculait un écart de 14,7% entre la Nissan Leaf et la Peugeot 308 diesel, et de 38,4% entre la e-Up de Volkswagen et la Suzuki Swift hybride.
Enfin, l’achat d’un véhicule électrique est facilité par deux aides publiques, le bonus écologique (jusqu’à 6 000 euros de remise sur un modèle de moins de 45 000 euros), et la prime à la conversion, accessible à hauteur de 5 000 euros aux particuliers qui remplacent leurs vieux diesels ou modèles à essence par une voiture électrique ou hybride rechargeable (neuve ou d’occasion) dotée d’une autonomie supérieure à 50 km.
Les barèmes de ces deux dispositifs ont été reconduits jusqu’au 30 juin 2022. Découvrez toutes les aides pour l’achat d’un véhicule électrique ici
Vous êtes à présent convaincu par l’achat d’un véhicule électrique ? Toutes nos voitures électriques sont ici !