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Dacia Sandero, entre économies et polyvalence

La marque roumaine confirme son envol sur le marché des particuliers, part qui représente environ la moitié de la demande totale de véhicules neufs en France (en complément des commandes professionnelles, dont les loueurs).

Dacia Sandero, la voiture préférée des français 

Avec un volume de 69 000 exemplaires écoulés en 2021 (+29% par rapport à 2019, dernière année de référence avant la Covid), la citadine a littéralement écrasé deux de ses rivales les plus en vue sur ce segment, la Peugeot 208 (36 550 immatriculations) et la Clio 5 lancée par la marque Renault au printemps 2019 (23 580).

Pour la firme roumaine, le bilan 2022 s’annonce sous les mêmes auspices, malgré un fléchissement sensible des livraisons lié à la pénurie de microprocesseurs qui ralentit le rythme de production de l’industrie automobile : dans ce contexte pourtant moins favorable, la Dacia Sandero, troisième du nom, affichait à la fin du mois de septembre près de 40 000 ventes au compteur (hors marché des entreprises), soit 15 000 de plus que ses deux concurrents français.

Comment expliquer ce succès populaire ?

Des points forts non négligeables

Un prix attractif

Dans l’esprit de très nombreux candidats à l’achat d’une automobile neuve, c’est l’argument qui plaide le plus en faveur de la Dacia Sandero : son prix. Conformément à la stratégie low cost développée par la marque roumaine sous l’impulsion de Renault, sa maison-mère depuis 1999, l’héritière de la Logan, pionnière du genre, demeure à ce jour la citadine la plus compétitive sur le marché hexagonal.

Malgré les hausses tarifaires opérées par le constructeur depuis 2021 pour faire face au durcissement de la conjoncture, le modèle s’affiche en entrée de gamme autour de 11 000 euros (pour sa finition « Essential »), un prix qui reste plus de deux fois inférieur au budget moyen que les ménages français consacrent à l’acquisition d’une automobile neuve (au moins 26 000 euros).

Le Stepway, version Crossover du modèle, est plus cher : Glinche Automobiles en commercialise plusieurs exemplaires en finition « Confort » (moteur essence 3 cylindres de 90 chevaux) dans une fourchette comprise entre 17 900 à 18 900 euros en achat direct (à partir de 189 euros par mois en LOA).

Une montée en gamme au fil des générations

Sans renier son concept « low cost » d’origine, Dacia refonde progressivement son discours sur la notion de « design to cost », jugée plus porteuse auprès du grand public : ce nouveau credo, qui définit une méthodologie visant à définir le meilleur rapport prestation/prix possible, trouve une application concrète dans la troisième génération de la Sandero, plus classieuse que ses deux prédécesseurs et surtout mieux adaptée aux exigences de la demande actuelle.

Montée sur une version simplifiée de la plateforme utilisée pour la Clio 5, la nouvelle citadine délaisse la base technique de l’antique Clio 2 (1998) et progresse en dimension (+ 2cm en longueur, + 10 en largeur) comme en habitabilité à la faveur d’un empattement rallongé d’1,5 centimètre. D’extérieur, la Sandero III se fait plus anguleuse, un souffle plus moderne souligné par ses optiques à Led qui composent une élégante signature lumineuse. L’intérieur du véhicule s’équipe d’une nouvelle planche de bord agrémentée d’un écran tactile de 8 pouces, et de sièges ergonomiques offrant une assise plus longue et une mousse renforcée.

Intérieur Dacia Sandero Stepway

Une voiture économique

Au cours de ces dernières années, la Dacia Sandero a reçu plusieurs récompenses officielles décernées par des spécialistes et/ou des professionnels qui saluent le juste équilibre entre ses tarifs modérés (selon les versions), son esthétisme et ses performances.

Le prix « Good Deal » et le trophée de l’Argus respectivement attribués en 2020 et 2021 au modèle le plus populaire de la marque roumaine, affiliée à Renault depuis plus de 20 ans, prennent notamment en compte dans leurs critères d’évaluation son faible coût d’usage.

L’an dernier, la Sandero II restait le modèle le plus économique du marché : en témoigne le niveau de son PRK (Prix de Revient Kilométrique), indice calculé à partir du coût à l’achat, des frais d’immatriculation, de l’entretien courant et de l’assurance, mais aussi de la consommation de carburant. Dotée d’un coefficient de 0,33€/km, la citadine des Carpates se révèle moins gourmande que la Logan, sa grande sœur (0,35), la Suzuki Celerio (0,35) ou la C1 de Citroën (0,37).

Cerise sur le gâteau : la troisième génération, commercialisée depuis janvier 2021, fait l’impasse sur le diesel et propose, en complément de trois motorisations essence*, un système de bicarburation qui intègre du GPL. Cette technologie ECO-G 100 permet d’alterner deux énergies dans le processus d’alimentation du moteur, à partir de deux réservoirs distincts, l’un contenant du SP, l’autre un mélange de propane et de butane, un hydrocarbure deux fois moins cher à la pompe que l’essence traditionnelle ou le gazole.

*Moteur essence SCe65 (65 ch/ 5,3 L au 100 km / 120 g par km) en boîte manuelle 5 rapports

Moteur essence TCe90 (90 ch/ 5,3 L au 100 km/ 118,5 g par km) en boîte manuelle 5 rapports

Moteur essence TCe90 CVT (90 ch/ 6 L au 100 km/ 136 g par km) en boîte automatique CVT

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