Après 20 ans de mise en sommeil, la sportive française a retrouvé la lumière en 2018 avec la commercialisation d’une version réactualisée de la mythique A110, deux fois championne du monde des rallyes et inscrite au palmarès de la 36ème édition des 24 heures du Mans en 1968. Immortelle…
La renaissance de la légendaire Alpine A110
Le profil de l’Alpine A110 dévoilé par Renault en mars 2017 fait la part belle à la modernité, sans renier pour autant son passé que le constructeur français parvient à faire revivre grâce à une série de clins d’œil rétrospectifs : ses feux additionnels à l’avant, ses flancs creusés, ses sièges baquets, son capot plongeant nervuré par les traits saillants de la carrosserie, et sa taille basse (1,25 mètre en hauteur) parlent immanquablement aux puristes. Et font référence au design initial des deux A110 qui arpentèrent les courbes du circuit de la Sarthe des 24 heures du Mans en 1968, emmenées par les Ecuries Léopard et Bernard Collomb.
L’Alpine deuxième génération est assemblée depuis décembre 2017 à Dieppe (Seine Maritime), site historique de la marque créée soixante ans plus tôt par le pilote et concepteur automobile français Jean Rédélé.
L’A110, un achat très accessible en LOA chez Glinche Automobiles
Lors de l’exercice 2019, Renault en a écoulé 4 835, dont les deux-tiers sur le marché français où la demande, portée par une vague de nostalgie bien compréhensible, est évidemment la plus forte (la part des ventes nationales a toutefois légèrement diminué en 2021, à 60%). En septembre 2019 le constructeur annonçait en avoir fabriqué 7 176 en un peu plus de 20 mois. Un chiffre déjà supérieur au niveau de production de la « berlinette » d’origine qui s’était pourtant étendu sur une période de quinze ans, entre 1962 et 1977.
Le mandataire auto Glinche Automobiles, parrain de la retransmission TV de la compétition sarthoise les 11 et 12 juin 2022, en propose plusieurs exemplaires dans son catalogue : l’A110 est y commercialisée en LOA (location avec option d’achat) avec des mensualités abordables (à partir de 479 euros, et 10 000 euros d’apport).
Une tête d’affiche mémorable des 24 heures du Mans
L’Alpine a bâti sa légende sur les circuits de course automobile. Créée par Jean Rédélé, gérant d’une concession Renault à Dieppe, la marque est une référence directe au palmarès sportif de son inventeur, titré dans sa catégorie sur plusieurs épreuves de montagne à bord de sa 4CV entre 1950 et 1954 (Critérium des Alpes, Liège-Rome-Liège, les Mille-Miglia en Italie…).
Son nouveau bébé, petite sœur de la R4 dont elle reprend le châssis et les trains roulants, s’aligne également sur le plat et fait ses premières armes sous sa version M63 aux 24 heures du Mans en 1963. L’année suivante, la M64 copilotée par le binôme franco-irlandais de Lageneste/Morrogh décroche une prometteuse 17ème position en 292 tours.
Entre 1964 et 1969, l’Alpine y remporte six victoires de catégorie : lors de la légendaire 34ème édition, celle de 1966, la SAA (Société des Automobiles Alpine) place quatre de ses A210 dans les quinze premières arrivées, et réalise un an plus tard un joli doublé dans le Top 10 avec le même modèle. La maison normande devra encore attendre une décennie (1978) pour remporter le Graal au Mans, grâce à la mythique A442.
L’Alpine, le chrono dans la peau
Championne du monde des rallyes
Propulsée six ans après son lancement officiel sur le circuit sarthois (1968), l’A110 s’affirme davantage comme une spécialiste du chrono, discipline où elle excelle dès le milieu des années 1960, raflant d’innombrables succès sur les côtes du rallye du Mont-Blanc (8 victoires entre 1965 et 1976). Elle fit également la preuve de sa polyvalence sur l’asphalte du rallye d’automne à La Rochelle (8 victoires entre 1969 et 1977), et sur la poudre et le gel du Critérium Neige et Glace, ou de la Ronde Hivernale (huit titres entre 1967 et 1975). Un parcours couronné en 1971 et 1973 par deux titres aux championnats du monde des rallyes.
Le renaissance officielle de l’Alpine fin 2017, avait été précédée de ballons d’essai soigneusement lancés par son constructeur afin de vérifier que la popularité de son ex-pépite restait intacte auprès du public : pour le cinquantenaire de la berlinette en 2012, Renault avait rouler son concept-car Alpine A110-50 en démonstration sur les circuits du Mans et de Monaco. En 2013, cinq voitures étaient en lice pour disputer la Rallye Monte-Carlo Historique, une épreuve que la marque a remportée deux fois.
Avec l’A110, un plaisir de conduite redoublé
Le nouveau coupé deux-places reprend les ingrédients qui ont fait la réputation de son illustre prédécesseur, fondée sur la souplesse et la légèreté : le modèle affiche un des rapports poids-puissance les plus performant du marché (4,2) pour 1083 kg à vide et un moteur de 225 chevaux. Le tout combiné à un aérodynamisme très travaillé avec un fond plat sous le châssis et la présence d’un diffuseur à l’arrière.
Grâce à la structure de sa plateforme et de sa carrosserie conçues en aluminium, l’A110 est capable d’abattre en 4,5 secondes le 0 à 100 km/h (ses sièges ont été allégés au maximum, à 13,1 kg chacun).
La Porsche, un autre bijou chez Glinche Automobiles
Glinche Automobiles compte dans son catalogue d’autres sportives de prestige, comme les allemandes Porsche, l’une des concurrentes historiques d’Alpine sur les circuits.
Le SUV compact Porsche Macan, lancé il y a presque dix ans pour séduire une clientèle plus jeune, grâce à un prix plus compétitif (moins de 70 000 euros pour les versions de base chez votre mandataire auto), a été le modèle le plus vendu par le constructeur allemand en 2021.
Petite sœur de la Boxster, la Porsche Cayman a bénéficié d’un restylage en 2017 dont est sortie la Porsche 718. Son nom et son moteur 4-cylindres renvoient à la Porsche 718 d’origine, mise en piste aux 24 heures du Mans en… 1957 ! La déclinaison la plus sportive du modèle reste la Cayman GT4 (poids-puissance de 3,4, moteur 6-cylindres de 385 chevaux). Porche a également développé une version « compétition » à travers la Cayman GT4 ClubSport (2016).
Produit haut de gamme et emblématique du constructeur allemand (le premier prototype remonte à 1959), la Porsche 911, surnommée la « Grenouille » en raison de la forme atypique de ses phares qui rappelle celle des batraciens, en est à sa huitième génération. Le type 991 phase 2 (Carrera S, génération 2016) adopte le turbocompresseur, grimpe à 420 chevaux (+ 20 par rapport au modèle précédent) et abaisse sa cylindrée pour limiter la consommation d’énergie et les émissions de CO2 (Crit’Air 1, 178 g/km).