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Tout savoir sur l’achat d’un utilitaire benne/plateau

Pour quel modèle opter en fonction de la nature du chantier que votre entreprise est amenée à réaliser, et du type de matériel à acheminer  ? Quel mode d’achat privilégier pour rentabiliser votre investissement ? Quels critères techniques devront déterminer votre choix ? On vous dit tout sur les utilitaires benne/plateau.

Dans la grande famille des utilitaires, les modèles légers (3,5 tonnes maximum) destinés au transport d’outils, marchandises et autres matériaux ou déchets à décharger ou évacuer, sont équipés d’une  benne (utilitaire benne) ou d’un plateau fixé à leur châssis, derrière la cabine de conduite. Quelle est la différence entre les deux équipements ?

L’utilitaire à plateau fixe ou à benne amovible

Le plateau est un caisson inamovible plus spécifiquement adapté à l’acheminement de produits longs et/ou volumineux comme les poutrelles, les cuves, les rails, les grandes pièces de bois pour les charpentes…

A l’inverse, la benne est un élément mobile articulé par un vérin hydraulique qui permet de la vidanger de son contenu par un mouvement de bascule vers le bas : ce type de véhicule est indispensable aux entreprises du BTP pour le transport et le dépôt de vrac solide sur les chantiers : dans ce cas précis, il peut s’agir de terre, de sable, de ciment, de gravier etc…. Les paysagistes s’en servent également pour se débarrasser de leurs détritus, gravats et débris directement dans les bacs des déchetteries.

Entrons plus en avant dans le détail des différents carrossages à poser sur les véhicules utilitaires commercialisés par Glinche Automobiles.

Les grands types d’utilitaires à plateau ou benne

Benne basculante : le grand classique. Dans cette configuration, la plateforme, portée et animée par l’action d’un vérin à pistons, s’incline vers l’arrière pour assurer le déversement de la cargaison. Selon la nature du contenu à décharger et l’activité à laquelle il correspond, on parle de benne agricole, ou encore de benne à gravats, à ordures ou béton. On retrouve les bennes basculantes sur les Ivéco Daily, Volkswagen Crafter, Isuzu.

Benne Ampliroll : sur ce modèle, la benne est mue par un bras hydraulique capable de se déployer pour la désolidariser du châssis du véhicule, et la poser sur le sol. C’est le cas sur les Ivéco Daily ampliroll.

La tribenne bascule à la fois vers l’arrière et sur les deux côtés latéraux (sur la droite et la gauche) : ce type de véhicule est très recherché par les professionnels du BTP et les paysagistes qui travaillent sur les bords de routes.

« On a la possibilité de varier les gabarits avec des bennes 3 mètres, 3,20 m ou 3,50 m, et d’aménager du matériel complémentaire, comme des coffres de rangement à l’arrière de l’habitacle ou sur les côtés. En fonction des demandes et des besoins, on pose aussi des attelages, un porte-échelle, des grilles de protection pour les feux, un double cabine capable d’embarquer jusqu’à 7 personnes… » détaille Thomas Wents, responsable du service aux professionnels chez Glinche Automobiles.

Les véhicules équipés d’un plateau fixe, généralement plus long qu’une benne (entre 4 et 4,50 mètres), peuvent être complétés par des ridelles pour fermer les bords du caisson, et par des rehausses grillagées ou en tôle pleine pour augmenter la surface de chargement, et la sécuriser.

Optimiser la charge utile de l’utilitaire

La complexité du système installé sur l’utilitaire à benne ou plateau influe immanquablement sur son Poids Total Autorisé en Charge (PTAC)* : cette valeur, qui additionne le poids à vide du véhicule et la charge utile (donc tout le chargement, hors benne ou plateau), est un des paramètres à prendre en compte au moment de l’achat. Dans le cas d’un utilitaire léger, la masse totale en circulation ne doit pas dépasser 3,5 tonnes. Une norme qui contraint souvent les constructeurs et les utilisateurs à s’adapter.

« Sur les matériels d’aujourd’hui, la base du châssis est déjà lourde, soit 2,4 tonnes. Si vous ajoutez une benne de 500 kilos, la limite légale est vite atteinte. D’où l’intérêt d’optimiser le poids à vide pour augmenter la charge utile ». Par quels moyens ?

« L’acier reste majoritaire dans nos ventes. Mais l’aluminium est aujourd’hui une alternative possible » précise Thomas Wents. « Les bennes conçues dans ce matériau sont certes un peu plus fragiles, mais elles ont l’avantage de ne pas rouiller et d’être plus légères. C’est donc un moyen et d’accroître la capacité du véhicule sans contrevenir à la Loi ».

Rappelons que le non-respect du PTAC donne lieu à une contravention de 4ème classe, soit une amende forfaire de 135 euros, si le dépassement mesuré est de l’ordre de 0,5 tonne. Au-delà de ce premier seuil, la pénalité financière est majorée par tranche supplémentaire de 0,5 t (135X2 si le véhicule atteint 5 tonnes, par exemple). Pour rappel, un excédent de 5% à 20% du PTAC peut entraîner, en cas de verbalisation,  une immobilisation de l’utilitaire.

La LOA, la bonne formule pour s’offrir un utilitaire à benne ou plateau

La location avec option d’achat (ou crédit-bail) reste le mode financement le plus prisé par les acquéreurs d’un utilitaire léger à benne ou plateau : chez Glinche Automobiles, « près de 8 véhicules sur 10 de cette catégorie sont vendus sous cette forme » indique Thomas Wents : « les contrats conclus s’échelonnent de 36 à 60 mois afin de lisser le montant des loyers mensuels, car sur ce type de modèle, le budget de départ est conséquent ».

A l’issue du bail, l’immense majorité des entreprises choisissent de lever l’option d’achat : « au bout de 4 ou 5 ans de location, il est possible de s’adjuger l’utilitaire à sa valeur résiduelle. Or-celle-ci est relativement faible » indique Thomas Wents ; « l’opportunité est d’autant plus intéressante que le propriétaire continue à bénéficier des avantages fiscaux et comptables applicables à ce type de véhicule » (voir notre article sur le sujet, aide achat nouveau véhicule). C’est un investissement de longue durée : les professionnels ne renouvellent que « tous les dix à quinze ans » précise Thomas Wents.

*on parle plutôt aujourd’hui de masse maximale admissible (ce chiffre correspond au Code F2 sur la carte grise). Pour connaître la charge utile de votre camionnette, il faut soustraire en soustraire le poids à vide de sa masse maximale admissible

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