Début 2020, des données fournies par AAA Data au média BFM Business recensaient un taux d’immatriculations de voitures électriques supérieur à la moyenne nationale (8,19%) dans de nombreux territoires à dominante rurale, dont les départements de la Creuse (16,7%), de la Vienne (10,23%), de l’Orne (10,22%) ou de la Sarthe (8,55%). Ces chiffres attestent la capacité de cette technologie à répondre aux préoccupations budgétaires et aux besoins de mobilité des usagers installés à la campagne ou en zone périurbaine. Et à satisfaire une population plus contrainte que celle des grandes villes à de longs trajets quotidiens domicile/travail en automobile, faute d’une desserte suffisante en transports collectifs, notamment dans les communes les plus reculées.
L’élargissement d’une offre alternative au thermique, avec l’apparition de modèles compacts et plus compétitifs, comme la Dacia Spring commercialisée par le mandataire auto Glinche Automobiles, devrait contribuer à développer ce mode de locomotion individuel et écologique dans les territoires moins denses, là où la demande reste très forte : ce SUV urbain dynamique garanti 3 ans (5 ans pour la batterie), affiche une autonomie moyenne de 220 kilomètres tout en étant suréquipé (GPS, caméra de recul etc.).
La ville, un terrain propice à la voiture électrique
Les véhicules électriques ou hybrides sont longtemps apparus comme des solutions de mobilité plus adaptées au milieu urbain. Notamment parce que les distances parcourues par les automobilistes y sont moins longues, ce qui réduit d’autant leur exigence sur le niveau d’autonomie de la batterie, et les rend aussi moins dépendants, sur le court terme, de la présence et/ou de la disponibilité de bornes de recharge.
La conversion progressive des citadins au modèle électrique accompagne également les politiques environnementales des grandes métropoles, de plus en plus restrictives à l’égard des voitures polluantes. Un mouvement initié par le Grand Paris, devenu une ZFE en juillet 2019 (Zones à Faibles Emissions) : dès l’été prochain, les voitures à essence immatriculées entre 1997 et 2006, et les diesels de plus de dix ans, seront interdits de circulation dans ce gros périmètre urbain. Des mesures qui pourraient être imitées et transposées à l’avenir dans d’autres agglomérations françaises.
La campagne, tout aussi idéale
Loin des villes, la voiture électrique se fait une place. Cette croissance, déjà évoquée pour des départements ruraux comme le Creuse, tient à l’importance de l’automobile dans les campagnes (95% des foyers en possèdent une, contre 34% à Paris, selon une étude Kantar), et au coût qu’elle représente pour cette population (140 euros par mois, soit 50 de plus qu’en ville, d’après une enquête réalisée par la Fondation Nicolas Hulot en 2020).
Or, ce rapport défavorable aux ruraux s’inverse quand ils roulent à l’électrique, ou à l’hybride : une étude comparative sur la charge financière d’un véhicule, réalisée par un cabinet indépendant Elementary Energy, et rendue publique en 2018 par UFC-Que Choisir, révèle que le CTP (coût total de propriété) des voitures zéro émission, est inférieur de 5% à celui d’un diesel. Cet avantage économique, combiné à l’allongement de leur autonomie (désormais plus de 300 kilomètres) et au déploiement progressif des bornes de recharge, notamment dans la sphère privée (plus simple en pavillon que dans les logements collectifs urbains), permettent aujourd’hui de lever les dernières réticences.
Les avantages de l’électrique
Elle est moins chère à entretenir grâce sa mécanique moins complexe et l’absence de nombreuses pièces d’usure et de consommables qu’on retrouve habituellement sur les modèles traditionnels à essence ou gazole (pas de bougies, de durite, de carburateur, d’injecteurs, de pompe de gavage…) : seuls les pneus, les freins et la batterie doivent être pris en compte dans la part des dépenses contraintes liées à la maintenance et aux réparations.
Enfin, l’achat d’une voiture électrique est subventionné par l’application d’un bonus écologique jusqu’à 6 000 euros pour un modèle d’une valeur inférieur à 45 000 euros (au moins jusqu’au 1er juillet 2022). Enveloppe à laquelle s’ajoute, pour les hybrides également, une prime à la conversion et un micro-crédit « véhicule propre ».
En complément de ces subventions d’Etat, d’autres aides sont déployées dans les territoires, à l’échelle de Régions (Normandie, Ile-de-France, Occitanie), de département (Bouches du Rhône), d’une métropole (Lyon, Grenoble, Grand Paris), voire d’un bassin (Vallée de l’Arve). En fonction des critères et des demandeurs (entreprises ou particuliers), les montants accordés s’échelonnent de 1 000 à 6 000 euros (voire la liste des collectivités qui débloquent des soutiens financiers : Les aides régionales pour les voitures électriques en France (beev.co)). Pour vous aider à faire le point sur les aides proposées pour l’achat d’une voiture électrique, cliquez ici
Que vous habitiez en ville ou à la campagne, la voiture électrique est idéale ! Si vous avez encore des interrogations sur l’électrique, nous vous aidons à faire le point sur les blocages liés à l’électrique dans l’article « acheter une voiture électrique, simple et évident » disponible ici.
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