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Les français en pincent pour la Fiat 500 électrique

Lancée fin 2020, la citadine italienne Fiat 500 Electrique grimpe, aux côtés de la Peugeot e-208 et de la Dacia Spring, sur le podium des véhicules électriques les plus vendus en France.

Les ménages français craquent pour la Fiat 500 électrique. En attestent les chiffres officiels qui propulsent le petite turinoise à la troisième place des ventes enregistrées sur le marché des véhicules propres en 2022. Avec 15 000 unités environ écoulées, la belle italienne talonne deux de ses concurrentes européennes sur le créneau très disputé des citadines « zéro émission » : la Peugeot e-208 et la Dacia Spring.

Loin d’être inattendu, au regard du prix abordable et du caractère iconique de ce modèle qui, comme ses prédécesseurs, portent des réminiscences de la cultissime « Nuova 500 » (la deuxième génération lancée en 1957), le succès de la Fiat 500e est une vague qui vient de loin : arrivée en concession à l’automne 2020, elle s’est vendue à plus de 24 000 exemplaires en un peu plus de deux ans, malgré l’impact économique de la crise sanitaire. Un chiffre d’autant plus remarquable qu’il s’inscrit dans une conjoncture délicate pour l’industrie automobile sur fond d’inflation et de tensions sur l’approvisionnement des composants électroniques.

Trois niveaux de finition depuis l’été 2022

Entre la Fiat 500e initialement commercialisée, et celle qui figure aujourd’hui sur les catalogues de la plupart des distributeurs (mandataires et concessionnaires), certaines choses ont évolué depuis l’été dernier suite à des réajustements opérés dans la gamme par le constructeur transalpin.

La citadine 100% électrique est toujours proposée en deux configurations : un moteur de 87 kW (118 ch.) couplé à une grande batterie de 42 kWh, ou un moteur de 70 kW (95 ch.) combiné à une batterie de 23,8 kWh. Quelle différence avec les première séries ? Le choix entre l’une ou l’autre de ces technologies est désormais possible quel que soit le niveau de finition du véhicule. Fiat en décline trois :

La finition de départ, baptisée « 500 », embarque un freinage automatique d’urgence autonome, un régulateur de vitesse et un système de reconnaissance de la signalisation routière, complétés par d’autres outils d’aide à la conduite (détecteur de fatigue, capteur de pluie). S’y ajoutent une climatisation, un écran tactile 10,25 pouces, et les applications connectées Apple CarPlay et Android Auto.

Version intermédiaire, la « Red » dispose de tous les équipements de la « 500 » avec, en prime, une boîte à gants désinfectante et un limiteur de vitesse intelligent.

La « Prima », finition ultime, intègre aussi des jantes 17 pouces, des enceintes audio JBL et un système de conduite semi-autonome piloté par de l’intelligence artificielle. Cerise sur le « pot de yaourt », sobriquet historique de la fiat 500 : elle dispose également de phares full LED.

Chacun de ces modèles est livrable avec la motorisation 87 ou 70 kW : uniquement compatible avec la première, la grande batterie assure à l’utilisateur une autonomie de 320 kilomètres en cycle WLTP* (180 kilomètres pour la petite).

Disponible en trois carrosseries

Cette formule « gros moteur-grosse batterie » était uniquement disponible sur trois des six finitions proposées sur les Fiat 500e sorties d’usine jusqu’à la fin du premier semestre 2022 (dans l’ordre Icône, Icône Plus et La Prima, la petite batterie étant installée d’office sur les versions Action, Action Plus et « Red »). D’après l’Argus, 57% des acquéreurs ont opté pour les modèles de grande capacité, avec une préférence assez large pour l’Icône (40%), finition de premier niveau dans cette catégorie (voir les offres de Glinche Automobiles sur ce produit).

Enfin, la carrosserie Fiat 500 électrique conserve ses trois « silhouettes » : cabriolet (avec toit ouvrant panoramique), 3 portes classiques ou 3+1 (avec une système de double-ouverture côté passager uniquement).

*Mise en place en 2017 en lieu et place de la norme NEDC (« New European Driving Cycle » ou « Nouveau Cycle de Conduite Européen »), la procédure d’homologation WLTP (Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedure) contrôle la consommation d’un véhicule et mesure sur des base plus réalistes et précises les rejets de CO2 des voitures thermiques et la durée d’autonomie des véhicules électriques.

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