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Entre voiture hybride ou électrique, que choisir ?

Investir dans l’un ou l’autre modèle (véhicule hybride ou électrique) dépend de plusieurs paramètres : le budget, l’autonomie et le type d’usage. En quelques points-clés, Glinche Automobiles livre ses conseils pour vous aider à prendre la décision la plus adaptée à votre profil d’automobiliste.

Entre voiture hybride et voiture électrique, existe-t-il une motorisation idéale ? Les particuliers qui délaissent leur vieux modèle thermique pour rouler « propre » sont souvent motivés par des considérations économiques (pas ou moins de carburant) autant qu’environnementales (pas ou moins d’émissions de C02). Leur budget, leur zone géographique, le kilométrage quotidien, le niveau de subventions à l’achat,  l’usage socio-professionnel qu’ils font de leur automobile et le type de trajets majoritairement réalisés (ville, route, autoroute) entrent aussi en ligne de compte. A l’aune de tous ces critères, vers laquelle des deux technologies se tourner ?

Pourquoi acheter un véhicule hybride ?

Le fonctionnement

Comme son nom l’indique, la voiture hybride combine deux types de motorisations : une partie thermique alimentée par du carburant, et une partie électrique rechargée par une batterie. La seconde prend le relais de la première sur de courtes distances de 30 à 50 kilomètres maximum selon les modèles. Trajets relativement brefs au cours desquels le véhicule n’émet plus de polluants à l’échappement, et ne consomme pas de carburant.

Particularités

Dans un modèle hybride simple, la batterie associée au moteur électrique est réapprovisionnée par l’énergie cinétique récupérée lors des phases de freinage et décélérations (frein-moteur). Les modèles « plug-in » (ou hybrides rechargeables) se raccordent, au besoin, au réseau électrique, via une borne publique ou privée. L’installation d’un équipement à domicile donne d’ailleurs droit à un crédit d’impôt en 2022 (75% du montant de l’investissement, dans la limite de 300 euros).

Coût de l’entretien

Du fait de sa double motorisation et d’une technologie plus complexe, un véhicule hybride est plus cher à entretenir qu’un modèle 100% électrique. Coût indicatif : 6,3 euros/km contre 4,73 euros pour une voiture zéro émission. L’absence de certaines fonctions et pièces d’usure (embrayage, turbo, injecteurs) implique toutefois des dépenses moindres par rapport à la maintenance d’une voiture à essence ou diesel traditionnelle.

Aides à l’achat

Depuis le 1er juillet 2022, les véhicules hybrides simples sont exclus du bonus écologique.

Pas les hybrides rechargeables, subventionnés à hauteur de 1 000 euros lors de l’acquisition. Ces derniers restent également éligibles à la prime à la conversion (2 500 euros sous conditions, et jusqu’à 5 000 euros pour les candidats les plus modestes).

Quel usage idéal pour une voiture hybride ?

La ville est le terrain le plus adapté à l’hybride. Le petit nombre de kilomètres parcourus au quotidien couvre généralement la totalité ou une bonne partie de l’autonomie de la batterie (50 km). De surcroît,  le recours fréquent au frein moteur en milieu urbain est une source de recharge importante pour le moteur électrique. La partie thermique est moins sollicitée que sur route et autoroute. Le gain de carburant y est donc significatif.

Pourquoi acheter un véhicule électrique ?

Le fonctionnement

Par définition, un véhicule 100% électrique dispose d’une seule motorisation alimentée par une batterie qui stocke l’énergie sous forme de courant continu (sa capacité est exprimée en kilowattheures). L’électricité emmagasinée est dirigée vers un (ou plusieurs) moteur qui fournit directement le mouvement de rotation aux roues. Contrairement à l’hybride, le coûteux passage à la pompe est donc une dépense révolue.

Particularités

Au cours des phases de ralentissement, la batterie d’une voiture électrique, comme pour celle d’une hybride, se ravitaille par l’intermédiaire du freinage régénératif. La borne de recharge publique – ou privée –  reste toutefois le mode de réapprovisionnement incontournable. Longtemps, la durée d’autonomie des véhicules zéro émission a constitué un frein à l’achat. En cinq ans, ce potentiel s’est pourtant sensiblement amélioré, passant de 211 à 338 km en moyenne entre 2015 et 2020 (source : Global Electric Vehicles Outlook 2021). Sur autoroute, la mise à disposition de bornes de charge rapides permet de faire le « plein » en moins de 45 minutes. Cerise sur le gâteau : l’automobile électrique est silencieuse.

Entretien

Pas de boîte de vitesse, ni courroie, ni pistons, ni bougies, ni carburateurs : un véhicule électrique possède moins de pièces d’usure qu’un hybride, encore tributaire de son moteur thermique. La vidange, au sens propre du terme (purge et remplacement de l’huile moteur) est donc une opération de maintenance qui n’a plus lieu d’être. Hors batterie, les dépenses nécessaires à son entretien sont inférieures à celle de son « concurrent »  (4,73 euros contre 6,3 euros/km). Quant au coût de recharge d’un véhicule doté d’une batterie de 50 kWh, le fournisseur EDF l’estime entre 8 et 11 euros (prix indicatif). Moins cher qu’un modèle hybride, impacté plus lourdement par l’inflation rapide du carburant depuis six mois.

Aides à l’achat

En neuf, un véhicule 100% électrique s’affichera toujours à un prix supérieur à celui de son équivalent hybride. Un désavantage compensé par les aides d’Etat qui subventionnent plus généreusement l’acquisition d’une voiture non polluante : jusqu’à 6 000 euros au titre du bonus écologique (si la valeur de l’achat est inférieure à 47 000 euros*), et 2 500 euros de prime à la conversion (5 000 euros pour les ménages les plus modestes).

Quel usage idéal pour une voiture électrique ?

Très performante en ville, la voiture électrique reste aussi intéressante pour les automobilistes qui réalisent des trajets quotidiens relativement courts en dehors des agglomérations (entre 200 et 300 km, soit un peu moins que l’autonomie moyenne des modèles actuels). Au-delà de ce kilométrage, il faut prendre ses dispositions et planifier ses temps de recharge auprès de bornes en accès libre sur la voie publique. Sur autoroute, un trajet court correspond à moins de 200 km : comme tout véhicule, les voitures électriques y consomment plus d’énergie, à moins de gérer convenablement leur allure. Pour rappel, sur ces axes à très forte vitesse, les dispositifs de recharge rapide (45 mn) sont de plus en plus nombreux.

*montants en vigueur depuis le 1er juillet 2022.

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